SUR UN PAN de mur de la salle de consultation de Borée est accroché depuis toujours un étrange tableau. Le médecin généraliste échange souvent avec ses patients sur sa signification. Lui voit dans ce portrait d’un « Petit prince arabe » « de la rêverie, de la surprise et quelque chose de poétique » quand d’autres auront quelques difficultés à se faire ausculter sous les yeux de cet enfant étrange, au regard décalé.
Pudique, pas timide.
Borée ressemble à son tableau. Curieux, insaisissable et surtout anonyme, le médecin, tranquille quarantenaire à la voix posée, installé dans ce petit village du fin fond du Sud-Ouest, provoque le débat. Dans sa salle d’attente, sur le réseau social Twitter, au ministère de la Santé, partout.
Sur la Toile, Borée parle de ses patients. Son anonymat, imposé par l’Ordre des médecins, lui sied : l’homme est pudique. Il n’est pourtant pas timide, la preuve le 3 septembre 2012. Ce jour-là, avec 23 comparses généralistes, blogueurs et « twittos » comme lui, il publie sur Internet un manifeste, « Médecine générale 2.0 », en réaction aux mesures coercitives suggérées par l’Ordre pour contraindre les médecins à s’installer dans les déserts. Borée et le « Club des 24 » proposent de sortir de l’hospitalocentrisme en salariant (au moins en partie) le médecin libéral au sein de maisons universitaires de santé (MUST), structures pluridisciplinaires habilitées à former de jeunes internes à la médecine générale.
L’hommage de... Touraine.
L’opération PrivésDeDéserts est un succès. Le forum Atoute.org, fondé par le Dr Dominique Dupagne, cosignataire, ami et autre trublion du Web, recense 30 000 lecteurs. Twitter et les blogs médicaux assurent le marketing viral… Tant et si bien que le 22 novembre, Marisol Touraine invite ces médecins de l’ombre aux pseudonymes farfelus (Bruit des sabots, Dr Couine, Gélule, Genou des Alpages…) à partager son petit-déjeuner. «Ces acteurs de terrain ont un rôle essentiel dans la mobilisation générale contre les déserts médicaux», confie aujourd’hui la ministre de la Santé au « Quotidien ». Si Marisol Touraine n’oublie pas de saluer le travail des syndicats médicaux représentatifs, « cela ne [l]’empêche pas d’être en contact avec d’autres acteurs », justifie-t-elle.
Cette petite révolution dans le milieu très codé de la politique et du syndicalisme médical n’aurait jamais eu lieu sans Borée. « C’est lui qui a insisté pour que nous rédigions des propositions concrètes sur les déserts médicaux, confie le Dr Dupagne. Borée est un fédérateur, un lanceur de débat, un homme qui agit au service du bien commun et non par désir personnel de reconnaissance ». L’illustratrice et BD-blogueuse Dr Couine « suit » Borée sur Twitter depuis 2009, et l’a rencontré « en vrai » l’an passé, deux fois. La généraliste apprécie son confrère pour sa faculté à susciter la réflexion, individuelle ou commune – communautaire, devrions nous dire. « C’est en grande partie grâce à lui que j’écris mon blog, explique la jeune femme. Il pousse les gens à s’exprimer ».
Politique et médecine ne font qu’un.
Borée préfère donner la parole que la prendre. Le comble du paradoxe pour un ancien politique de haute volée, investi au niveau national. Le 22 mars 1993, au lendemain du premier tour des législatives qui marque l’effondrement de la gauche, l’externe en médecine adhère au Parti socialiste, à 21 ans. Un père conducteur de travaux dans le BTP, une mère autodidacte, des grands parents vignerons du côté maternel et camelots du côté paternel… « Tout sauf une dynastie médicale et un bel exemple de progression républicaine », explique Borée.
Pourquoi médecine ? « Pour faire de la recherche et sauver le monde », répond-il tout de go. On cherche l’ironie, en vain. À l’origine de sa décision, la lecture de « Plus grands que l’amour », roman de Dominique Lapierre qui évoque la découverte du virus du sida.
Homosexuel militant, Borée est adhérent à AIDES. Pendant dix ans, politique et médecine ne font qu’un. En 1999, il entre en franc-maçonnerie et continue à militer, réfléchir, soigner dans sa région natale. Jusqu’en 2005, année du référendum sur la Constitution européenne. Les querelles intestines du « marigot local » socialiste, se souvient Borée, les lèvres pincées par une amère grimace, ont raison de lui. Thésé mais pas installé, il quitte la politique et sa région, son « Petit Prince arabe » sous le bras. Huit ans plus tard, il a renoncé à « faire de la politique active » dans ce coin reculé du sud-ouest où il réside désormais. Terminé. Borée ne croit plus à la « possibilité de changer le système par des méthodes traditionnelles ».
Plus-value pédagogique.
Aujourd’hui, Borée milite autrement. Lancé en février 2010, son blog, remarqué par un éditeur, a donné vie à un livre, « Loin des villes, proche des gens : Chroniques d’un jeune médecin de campagne », publié en 2012. Il y relate ses tentatives d’expliquer à ces patients qui exigent un « beau diagnostic » que « rhinite, sinusite, pharyngite, trachéite ou bronchite, c’est un peu "kifkite" ». Il raconte la dégradation physique et mentale de « Mimi », une patiente isolée qui souffre d’une « soi-disant maladie d’Alzheimer », à qui un radiologue « a collé des médicaments inutiles et même dangereux » et rendue « grabataire » après un mois d’hospitalisation pas tout à fait justifié.
La vision « boréenne » de la médecine, humaniste (« tout part des valeurs humaines », défend-il), prospère au-delà de la Toile. Le Dr Matthieu Calafiore, 35 ans, président du Syndicat national des enseignants de médecine générale (SNEMG) et membre du « Club des 24 », conclut « quasiment tous [s]es cours » en citant Borée. « Pour moi, son blog possède une plus-value pédagogique, explique-t-il. Il répond à la question : qu’est-ce que la médecine générale ? Une spécialité où le patient est l’ultime décideur de sa prise en charge médicale. Borée ne saute pas sur un diabétique armé d’aiguilles à insuline et revendique une indépendance vis-à-vis de l’industrie pharmaceutique. Avant, lorsque j’évoquais son blog, mes 800 étudiants prenaient l’adresse en note. Aujourd’hui, ils la connaissent tous ».
Plates-bandes syndicales.
Comme tout leader d’opinion, Borée – dont l’humeur s’assombrit à chaque fois qu’on lui colle l’étiquette de « chef » – a ses détracteurs. Doc du 16, autre blogueur prolifique pour qui « la médecine générale, c’est la médecine », n’est pas tendre envers son confrère, jugé angélique et qualifié de « chevalier blanc des jeunes internes ». Les propositions du « Club des 24 » ? « Une pochade de carabins », estime celui que Borée appelle en retour « Schtroumpf Grognon ». Guéguerre typique du Web.
Quant aux représentants des syndicats, ils hésitent. Doivent-ils s’agacer ou ignorer ces blogueurs qui montent ? « Chacun réfléchit à sa manière, explique le Dr Michel Chassang, patron de la CSMF, mais le syndicalisme me semble être la meilleure école où s’engager pour la défense de la profession ». Borée ? « Jamais entendu parler ».
Le cabinet de Borée est désormais fermé. Pourtant installé dans une maison de santé pluridisciplinaire flambant neuve, exerçant une médecine « riche et variée » auprès d’une patientèle « bien éduquée », le généraliste s’est lassé. « Aucun groupe de pairs ni groupe Balint à moins de 50 kilomètres », écrit-il sur son blog. Son « futur mari », comme il aime à qualifier son compagnon, a du mal à trouver du travail. Borée est donc sur le départ. Six mois en « mission exotique dans un dispensaire » à la rentrée, puis retour dans le Sud-Ouest, où le médecin espère partager sa philosophie et sa vision de la médecine dans un cabinet « un peu plus proche de la ville ».
Dans sa tête, beaucoup d’idées nouvelles sur l’éducation thérapeutique, l’interdisciplinarité, la relation médecin-patient. Cet été, avec ses acolytes, Borée réfléchira encore. Pour, à la rentrée, repartir en campagne virtuelle, et faire, peut-être, de nouvelles propositions. Marisol Touraine nous l’a déjà assuré : « Les médecins blogueurs sont les bienvenus au ministère ».
SUR UN PAN de mur de la salle de consultation de Borée est accroché depuis toujours un étrange tableau. Le médecin généraliste échange souvent avec ses patients sur sa signification. Lui voit dans ce portrait d’un « Petit prince arabe » « de la rêverie, de la surprise et quelque chose de poétique » quand d’autres auront quelques difficultés à se faire ausculter sous les yeux de cet enfant étrange, au regard décalé.
Pudique, pas timide.
Borée ressemble à son tableau. Curieux, insaisissable et surtout anonyme, le médecin, tranquille quarantenaire à la voix posée, installé dans ce petit village du fin fond du Sud-Ouest, provoque le débat. Dans sa salle d’attente, sur le réseau social Twitter, au ministère de la Santé, partout.
Sur la Toile, Borée parle de ses patients. Son anonymat, imposé par l’Ordre des médecins, lui sied : l’homme est pudique. Il n’est pourtant pas timide, la preuve le 3 septembre 2012. Ce jour-là, avec 23 comparses généralistes, blogueurs et « twittos » comme lui, il publie sur Internet un manifeste, « Médecine générale 2.0 », en réaction aux mesures coercitives suggérées par l’Ordre pour contraindre les médecins à s’installer dans les déserts. Borée et le « Club des 24 » proposent de sortir de l’hospitalocentrisme en salariant (au moins en partie) le médecin libéral au sein de maisons universitaires de santé (MUST), structures pluridisciplinaires habilitées à former de jeunes internes à la médecine générale.
L’hommage de... Touraine.
L’opération PrivésDeDéserts est un succès. Le forum Atoute.org, fondé par le Dr Dominique Dupagne, cosignataire, ami et autre trublion du Web, recense 30 000 lecteurs. Twitter et les blogs médicaux assurent le marketing viral… Tant et si bien que le 22 novembre, Marisol Touraine invite ces médecins de l’ombre aux pseudonymes farfelus (Bruit des sabots, Dr Couine, Gélule, Genou des Alpages…) à partager son petit-déjeuner. «Ces acteurs de terrain ont un rôle essentiel dans la mobilisation générale contre les déserts médicaux», confie aujourd’hui la ministre de la Santé au « Quotidien ». Si Marisol Touraine n’oublie pas de saluer le travail des syndicats médicaux représentatifs, « cela ne [l]’empêche pas d’être en contact avec d’autres acteurs », justifie-t-elle.
Cette petite révolution dans le milieu très codé de la politique et du syndicalisme médical n’aurait jamais eu lieu sans Borée. « C’est lui qui a insisté pour que nous rédigions des propositions concrètes sur les déserts médicaux, confie le Dr Dupagne. Borée est un fédérateur, un lanceur de débat, un homme qui agit au service du bien commun et non par désir personnel de reconnaissance ». L’illustratrice et BD-blogueuse Dr Couine « suit » Borée sur Twitter depuis 2009, et l’a rencontré « en vrai » l’an passé, deux fois. La généraliste apprécie son confrère pour sa faculté à susciter la réflexion, individuelle ou commune – communautaire, devrions nous dire. « C’est en grande partie grâce à lui que j’écris mon blog, explique la jeune femme. Il pousse les gens à s’exprimer ».
Politique et médecine ne font qu’un.
Borée préfère donner la parole que la prendre. Le comble du paradoxe pour un ancien politique de haute volée, investi au niveau national. Le 22 mars 1993, au lendemain du premier tour des législatives qui marque l’effondrement de la gauche, l’externe en médecine adhère au Parti socialiste, à 21 ans. Un père conducteur de travaux dans le BTP, une mère autodidacte, des grands parents vignerons du côté maternel et camelots du côté paternel… « Tout sauf une dynastie médicale et un bel exemple de progression républicaine », explique Borée.
Pourquoi médecine ? « Pour faire de la recherche et sauver le monde », répond-il tout de go. On cherche l’ironie, en vain. À l’origine de sa décision, la lecture de « Plus grands que l’amour », roman de Dominique Lapierre qui évoque la découverte du virus du sida.
Homosexuel militant, Borée est adhérent à AIDES. Pendant dix ans, politique et médecine ne font qu’un. En 1999, il entre en franc-maçonnerie et continue à militer, réfléchir, soigner dans sa région natale. Jusqu’en 2005, année du référendum sur la Constitution européenne. Les querelles intestines du « marigot local » socialiste, se souvient Borée, les lèvres pincées par une amère grimace, ont raison de lui. Thésé mais pas installé, il quitte la politique et sa région, son « Petit Prince arabe » sous le bras. Huit ans plus tard, il a renoncé à « faire de la politique active » dans ce coin reculé du sud-ouest où il réside désormais. Terminé. Borée ne croit plus à la « possibilité de changer le système par des méthodes traditionnelles ».
Plue-value pédagogique.
Aujourd’hui, Borée milite autrement. Lancé en février 2010, son blog, remarqué par un éditeur, a donné vie à un livre, « Loin des villes, proche des gens : Chroniques d’un jeune médecin de campagne », publié en 2012. Il y relate ses tentatives d’expliquer à ces patients qui exigent un « beau diagnostic » que « rhinite, sinusite, pharyngite, trachéite ou bronchite, c’est un peu "kifkite" ». Il raconte la dégradation physique et mentale de « Mimi », une patiente isolée qui souffre d’une « soi-disant maladie d’Alzheimer », à qui un radiologue « a collé des médicaments inutiles et même dangereux » et rendue « grabataire » après un mois d’hospitalisation pas tout à fait justifié.
La vision « boréenne » de la médecine, humaniste (« tout part des valeurs humaines », défend-il), prospère au-delà de la Toile. Le Dr Matthieu Calafiore, 35 ans, président du Syndicat national des enseignants de médecine générale (SNEMG) et membre du « Club des 24 », conclut « quasiment tous [s]es cours » en citant Borée. « Pour moi, son blog possède une plus-value pédagogique, explique-t-il. Il répond à la question : qu’est-ce que la médecine générale ? Une spécialité où le patient est l’ultime décideur de sa prise en charge médicale. Borée ne saute pas sur un diabétique armé d’aiguilles à insuline et revendique une indépendance vis-à-vis de l’industrie pharmaceutique. Avant, lorsque j’évoquais son blog, mes 800 étudiants prenaient l’adresse en note. Aujourd’hui, ils la connaissent tous ».
Plates-bandes syndicales.
Comme tout leader d’opinion, Borée – dont l’humeur s’assombrit à chaque fois qu’on lui colle l’étiquette de « chef » – a ses détracteurs. Doc du 16, autre blogueur prolifique pour qui « la médecine générale, c’est la médecine », n’est pas tendre envers son confrère, jugé angélique et qualifié de « chevalier blanc des jeunes internes ». Les propositions du « Club des 24 » ? « Une pochade de carabins », estime celui que Borée appelle en retour « Schtroumpf Grognon ». Guéguerre typique du Web.
Quant aux représentants des syndicats, ils hésitent. Doivent-ils s’agacer ou ignorer ces blogueurs qui montent ? « Chacun réfléchit à sa manière, explique le Dr Michel Chassang, patron de la CSMF, mais le syndicalisme me semble être la meilleure école où s’engager pour la défense de la profession ». Borée ? « Jamais entendu parler ».
Le cabinet de Borée est désormais fermé. Pourtant installé dans une maison de santé pluridisciplinaire flambant neuve, exerçant une médecine « riche et variée » auprès d’une patientèle « bien éduquée », le généraliste s’est lassé. « Aucun groupe de pairs ni groupe Balint à moins de 50 kilomètres », écrit-il sur son blog. Son « futur mari », comme il aime à qualifier son compagnon, a du mal à trouver du travail. Borée est donc sur le départ. Six mois en « mission exotique dans un dispensaire » à la rentrée, puis retour dans le Sud-Ouest, où le médecin espère partager sa philosophie et sa vision de la médecine dans un cabinet « un peu plus proche de la ville ».
Dans sa tête, beaucoup d’idées nouvelles sur l’éducation thérapeutique, l’interdisciplinarité, la relation médecin-patient. Cet été, avec ses acolytes, Borée réfléchira encore. Pour, à la rentrée, repartir en campagne virtuelle, et faire, peut-être, de nouvelles propositions. Marisol Touraine nous l’a déjà assuré : « Les médecins blogueurs sont les bienvenus au ministère ».
EX1: Pourquoi médecine ? « Pour faire de la recherche et sauver le monde »
EX2: « Rhinite, sinusite, pharyngite, trachéite ou bronchite, c’est un peu "kifkite" »
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