LES PLAIES du pied diabétique représentent une des complications majeures du diabète. On estime que 15 à 25 % des patients diabétiques présenteront un jour une ulcération du pied. Le pronostic d’ulcère du pied est dominé par la récidive et la survenue d’une amputation des membres inférieurs. Les conséquences médicales et personnelles sont donc graves, sans compter les répercussions économiques pour le système de santé compte tenu des coûts des traitements et des hospitalisations longues. À ce jour, les données disponibles permettant de préférer certains types de pansements à d’autres présentent un faible niveau de preuves. « Ainsi, si l’intérêt de la mise en décharge et de la protection de la plaie sont établies dans les dernières recommandations publiées en 2011 par le groupe de travail international sur le pied diabétique (IWGDF), il semble qu’aucun pansement n’ait actuellement fait la preuve de son efficacité dans cette pathologie. » a souligné le Dr Serge Bohbot (directeur médical, Urgo Medical). Grâce à l’étude EXPLORER, Urgo Medical espère démontrer pour la première fois l’efficacité d’un pansement.
Des propriétés anti-métalloprotéases matricielles.
Le pansement TLC-NOSF a démontré sa capacité à inhiber les MMP (métalloprotéases matricielles), néfastes à la cicatrisation et dont la concentration dans les plaies du pied diabétique est jusqu’à 65 fois supérieure à celle d’une plaie aiguë. Cet effet anti-MMP pourrait être d’autant plus intéressant que l’activité excessive des métalloprotéases est en partie responsable d’une destruction de certains facteurs de croissance présents dans le lit de la plaie et qui favorisent la reconstruction cutanée.
Le pansement UrgoStart, TLC-NOSF, a été évalué au travers de nombreuses études cliniques européennes incluant des patients porteurs de différents types de plaies chroniques, en particulier les ulcères de jambe, les escarres et les plaies du pied diabétique. Aujourd’hui, l’étude clinique EXPLORER, contrôlée randomisée menée en double aveugle, coordonnée par le Dr Jacques Martini (hôpital Rangueil, Toulouse) prévoit d’inclure 238 patients diabétiques dans 68 centres à travers l’Europe (France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Espagne).
Cette étude d’efficacité sur 20 semaines de traitement sera suivie d’une période de suivi de 12 semaines afin d’évaluer le risque de récidive. Les résultats sont attendus en 2015.
Conférence de presse organisée par Urgo Medical.
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