L’arrêt du traitement antiplaquettaire multiplie par 5 le risque de thrombose dans les 3 à 6 mois après la pose d’un stent et augmente la mortalité des coronariens.
À un mois, les registres font état de 2 à 5 % de mauvaise adhérence au traitement. « Dans le service, des tests plaquettaires réalisés un mois après le stent révèlent 15 % de patientsrésistants à l’aspirine. Après prise contrôlée d’aspirine, cette résistance disparaît dans 13 % des cas. La moitié des patients ne disent pas spontanément ne pas prendre les médicaments. » explique le Dr Jacques Quilici. Les facteurs de risque de non-compliance sont un niveau socio-économique bas, le célibat, la prise en charge médicale difficile, la dépression, fréquente chez le sujet jeune qui vient de faire un infarctus, le caractère asymptomatique de la maladie après le pontage. Favorisent l’observance : une bonne relation entre le médecin et le malade (centrer le projet thérapeutique sur le patient, améliorer sa compréhension de la maladie), la continuité des soins essentielle dans le premier mois après la sortie d’hôpital, la rééducation cardiologique, l’éducation thérapeutique, une ordonnance simplifiée, une carte de porteur de stent, le vieux pilulier…
D’après un entretien avec le Dr Jacques Quilici, Marseille.
Article précédent
Nouvelles recommandations
Article suivant
Quel traitement, combien de temps… et après ?
Connectons-nous !
Quand, pour qui et comment ?
Les progrès du traitement médical relancent le débat dans les sténoses asymptomatiques
Mieux accompagner la sortie
Quelle place pour la coronarographie en 2014 ?
Attention danger !
Quand la télémédecine évite le handicap
Pensez aux jeunes
Moins « pire » que la cigarette
Nouvelles recommandations
Comment améliorer la compliance ?
Quel traitement, combien de temps… et après ?
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024