« La cigarette tuant un fumeur sur deux, l’e-cigarette ne peut être que moins dangereuse », résume le Pr Daniel Thomas (Paris). Il n’y a pas de particules solides, pas de CO, bien moins de cancérogènes que dans la fumée. « Le risque de thrombose, surtout lié au CO, devrait être réduit », ajoute le Pr Bertrand Dautzenberg (Paris).
Concernant la sécurité, la nicotine répond aux normes de la pharmacopée et les arômes aux normes alimentaires… pas nécessairement adaptées à l’inhalation. Le véhicule est du propylène glycol ou du glycéride. Mais tous les composants doivent être déposés à l’INRS.
« Les taux de nicotine sont très variables d’un dispositif à l’autre et suivant la façon de vapoter. Or, explique le Professeur Dautzenberg, comme pour les substituts, l’important dans le sevrage c’est de ne pas être sous dosé ». Concernant l’efficacité on ne dispose que d’une seule étude pas assez puissante (*). Aujourd’hui « la e-cigarette semble convenir surtout aux fumeurs désireux de fumer plus qu’à ceux qui souhaitent arrêter », conclut-il.
(*) Bullen C et al. Lancet 2013;382:1629-37.
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