Compte tenu de leur pathologie (peu ou pas d’échange verbal, capacités limitées à employer les signaux non verbaux pour engager les échanges sociaux, absence de désir de partager des états, comportements restreints et stéréotypés…), il est difficile d’évaluer la douleur chez ces enfants. De plus, il existe une forte variabilité interindividuelle concernant les modalités d’expression de la douleur, qui peut être probablement mise en lien avec la variabilité des tableaux cliniques regroupés dans la catégorie de troubles du spectre autistique. Il serait important de pouvoir s’appuyer sur des échelles ou des outils validés qui permettent d’objectiver les réactions de l’enfant. A l’heure actuelle, aucune étude, aucun outil d’évaluation de la douleur n’a été validé et mis à l’essai spécifiquement auprès des enfants et adultes avec autisme. Certains outils validés auprès d’enfants atteints de déficience intellectuelle (GED-DI par exemple) ont été éprouvés auprès d’enfants autistes et ces travaux mériteraient d’être poursuivis.
D’après la communication d’Amandine Dubois (Brest)
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