Les caractéristiques cliniques de l’algie vasculaire de la face, viennent d’être reprécisées dans la 3e classification internationale des céphalées. Les recommandations françaises en rappellent les signes cliniques.
L’épidémiologie reste constante au cours du temps : l’algie vasculaire de la face (AVF) touche majoritairement l’homme de la trentaine ; le nombre de formes féminines reste toutefois en progression sans que la raison en soit déterminée Les comorbidités sont essentiellement psychiatriques. La douleur est unilatérale fixe, d’intensité sévère et de siège orbitofacial. Elle survient par crises d’une durée de 15 à 180 minutes. S’y associent des signes de dysfonction du système nerveux autonome ipsilatéraux à la douleur. La maladie est le plus souvent épisodique. Le passage d’une forme épisodique à une forme chronique et inversement est cependant de plus en plus fréquemment décrit. La pratique dès le début de la maladie d’une IRM cérébrale et d’une angio-IRM des vaisseaux est désormais recommandée, pour éliminer une forme secondaire nécessitant une prise en charge étiologique.
D’après la communication du Dr Pierric Giraud (Centre hospitalier d’Annecy)
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Une nouvelle alternative thérapeutique
Une IRM cérébrale dès le début de la maladie
La prendre en considération
Les syndromes épisodiques précurseurs
Les apports de la nouvelle classification
Une alternative largement éprouvée
Le MEOPA satisfait tout le monde
Il faut aussi les soulager
Quels enjeux pour l’analgésie ?
Quelles conséquences à long terme ?
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