L’année 2014 aura vraiment été celle du démarrage pour le développement professionnel continu (DPC) en pneumologie. Et 2015 devrait permettre de poursuivre la dynamique enclenchée. « En 2014, nous avons proposé des programmes à plus de 150 pneumologues. Cette année, on devrait doubler ou tripler ce chiffre sans trop de problèmes, même si nous sommes confrontés à des restrictions problématiques de financement pour le DPC », explique le Dr François Pellet, président de PneumODPC, organisme mis en place pour toutes les instances de la profession pour valider et proposer des programmes de développement professionnel continu.
Le Dr Pellet le reconnaît : tous les pneumologues ne connaissent pas encore parfaitement les modalités de participation à ces programmes de formation continue et d’évaluation des pratiques, qui sont désormais obligatoires. « Pour les libéraux, c’est assez simple. Il suffit d’aller sur le site de l’OGDPC, d’ouvrir un compte personnel de DPC et faire son choix parmi les programmes que propose PnemODPC. Pour les hospitaliers, c’est un peu plus compliqué car ils doivent normalement obtenir l’accord de leur établissement pour suivre des programmes qui soient validants », indique le Dr Pellet.
Pour obtenir sa validation, il faut suivre un programme en deux parties. La première est évaluative. Cela repose par exemple sur l’envoi de 50 dossiers par an à l’Observatoire du sommeil de la Fédération française de pneumologie (OSFP). Ensuite, le pneumologue doit suivre une session cognitive. Cette année, six programmes, portés par PneumODPC, seront organisés en amont du CPLF, le 30 janvier.
Ces programmes sont les suivants : 1) RCP en cancérologie ; 2) Endoscopie bronchique ; 3) Infectiologie respiratoire ; 4) Imagerie du cancer bronchique ; 5) Maladies vasculaires pulmonaires ; 6) Observatoire du sommeil.
Mais PneumoDPC propose aussi des programmes en dehors du CPLF. « Nous avons par exemple validé un programme d’une association de pneumologues du Var. Et nous allons proposer des sessions sur l’échographie pleurale, les explorations respiratoires ou des ventilations non invasives (VNI) », indique le Dr Pellet.
D’après un entretien avec le Dr François Pellet, président de PneumODPC
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