Parce que les personnes âgées sont souvent polymédiquées, leur risque de constipation est considérable. La liste des médicaments pouvant induire une constipation ou favoriser celle-ci est longue. Parmi eux, les antidépresseurs et neuroleptiques, les antiparkinsoniens, les anticholinergiques, les inhibiteurs calciques, les anti-acides, les anticonvulsivants, les myorelaxants, les diurétiques, les antidiarrhéiques et même la supplémentation en fer ou calcique, etc.
Un effet indésirable fréquent Avec une mention particulière pour certains antalgiques. La constipation est ainsi un effet digestif indésirable fréquent sous médicament morphinique du fait d’une diminution des capacités propulsives coliques (40 % des malades) avec une raréfaction des selles, des selles dures, des difficultés d’exonération nécessitant un effort de poussée, une pesanteur pelvienne et une distension abdominale. Les opiacés exposent aussi à une constipation d’évacuation avec un triple mécanisme – diminution de la sensibilité rectale, augmentation de la pression anale et effet antisécrétoire – favorisant la déshydratation des selles.
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