Pour cette année 2025, la Fondation du souffle a identifié trois priorités. « Nous allons financer plusieurs projets de recherche sur l’influence de l’environnement sur les maladies respiratoires. Pour la Fondation, c’est un sujet crucial. Les anomalies de l’environnement jouent en effet un rôle dans le développement des cancers, de la BPCO, l’asthme, les fibroses… Le but est de mieux comprendre les mécanismes qui provoquent ces pathologies. Ce qui nous rendra la tâche plus facile, quand nous irons porter notre parole auprès des décideurs », indique le Pr Bruno Crestani, président de la Fondation.
Une autre priorité sera de continuer à aider les jeunes chercheurs. « En France, comme dans d’autres pays, on constate une certaine désaffection pour les métiers de la recherche. Et il est important pour nous de renforcer nos actions pour aider les jeunes chercheurs à travailler sur les thématiques des maladies respiratoires. Nous allons ainsi développer le programme “Emergence” sur les trois prochaines années », indique le Pr Crestani.
Enfin, la Fondation souhaite intensifier ses actions d’information et de prévention en direction d’un maximum de Français, en particulier ceux qui restent aujourd’hui peu touchés par les messages sur les maladies respiratoires.
Nous allons chercher les jeunes sur les réseaux
Pr Bruno Crestani
« On s’est fixé à un objectif : à cinq ans, on souhaite que la moitié de la population ait été exposée à un message d’information sur les maladies respiratoires. Pour y parvenir, nous allons investir de nouveaux canaux de communication, en particulier sur le numérique. C’est là que s’informent aujourd’hui les jeunes, de manière quasi exclusive », souligne le Pr Crestani.
En 2025, la Fondation va aussi mettre en place une bourse de recherche avec le Collège des pneumologues des hôpitaux généraux ainsi qu’un master 2 de recherche sur l’oncologie thoracique.
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