Des études antérieures ont montré que l’hyponatrémie (sodium plasmatique ‹ 135 mmol/L) est un paramètre prédictif indépendant de mortalité de toutes causes chez les sujets insuffisants cardiaques et dans la population générale.
Qu’en est-il chez les diabétiques, chez lesquels ce trouble électrolytique est particulièrement fréquent ? Une analyse portant sur plus de 1 000 diabétiques suivis dans le cadre de l’essai Zwolle Outpatient Project Integrating Available Care (ZODIAC) retrouve une association entre la natrémie et la copeptine (marqueur indirect de la vasopressine), le ratio albuminurie/créatininurie, l’HbA1c et le sexe. Après un suivi médian de 6,5 ans et ajustement sur les diverses covariables, les auteurs ont retrouvé une association entre une natrémie ‹ 142 mmol/L et la mortalité globale (HR = 0,90 ; p = 0,003). L’hyponatrémie est-elle directement en cause ou bien n’est-elle que le témoin d’une comorbidité ou d’un effet médicamenteux : la question reste entière.
D’après la communication de I.J. Riphagen, Pays-Bas. Abs 192.
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