SÉDUIRE - « Bien faite, la chirurgie esthétique du nez est magique »

Publié le 18/04/2013
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LE NEZ est situé au milieu du visage. C’est l’élément le plus proche du regard lorsque l’on croise quelqu’un. Il n’est donc pas étonnant que la demande de chirurgie esthétique du nez soit forte, car ses défauts sont une source importante de complexes pour de nombreuses personnes. Ainsi, avant l’arrivée de la liposuccion, la correction du nez était le geste de chirurgie esthétique le plus fréquemment réalisé.

« L’embellissement par le nez est très évident. La chirurgie du nez embellit les jeunes, mais aussi les personnes âgées, car le nez s’allonge avec l’âge et la ptose du visage. Elle est souvent associée à un autre geste chirurgical, en particulier au niveau du menton. Cela permet d’équilibrer le profil et de redonner une harmonie au visage. La chirurgie du nez peut également être associée à un lifting », précise le Dr Jacques Crestinu.

Si la règle générale est de ne pas opérer avant la fin de la croissance, vers l’âge de 18 ans, l’acte peut être envisagé plus précocement lorsque la gêne ressentie par l’adolescent retentit de façon délétère sur sa vie sociale et affective.

Refuser le « nez de telle personne ».

Il faut aussi savoir refuser de répondre à la demande d’un patient, qui désire « le nez de telle personne ». « Il n’y a pas de modèle de nez, insiste le Dr Crestinu. Le résultat doit vraiment être adapté à chaque personne. » Les indications de la chirurgie esthétique du nez peuvent aussi entrer dans le cadre d’une pathologie, comme les fentes labiopalatines. Le palais est corrigé très tôt pour permettre au nouveau-né de s’alimenter, puis la lèvre, tandis que l’opération du nez, souvent très dévié, se fait beaucoup plus tard.

Le geste chirurgical est réalisé souvent sous anesthésie locale, ce qui expose à moins de saignements que l’anesthésie générale. Il n’y a en théorie pas de complications, mais bien sûr une surveillance s’impose. Chez les fumeurs, l’arrêt du tabac est impératif, au moins deux mois avant le geste chirurgical.

D’après un entretien avec le Dr Jacques Crestinu, chirurgien spécialiste en chirurgie plastique, reconstructrice, et esthétique et Paris.

 Dr I. H.

Source : Le Quotidien du Médecin: 9235