Une étude publiée dans le « New England Journal of Medicine » en 2012 avait évalué l’apport de l’olaparib, un inhibiteur de PARP-1, en maintenance dans les cancers de l’ovaire en rechute platino-sensible. Les résultats étaient les suivants : un gain en survie sans progression significatif, mais aucun bénéfice en termes de survie globale, ce qui avait stoppé le développement de l’olaparib dans les cancers de l’ovaire.
Une actualisation des données a été présentée à l’ASCO 2013 : les auteurs ont réévalué le bénéfice de l’olaparib en fonction du statut BRCA germinal, qui n’était pas requis à l’entrée dans l’étude, et qui a été documenté chez moins de la moitié des 218 patientes.
Chez les patientes présentant une mutation germinale du gène BRCA1 ou BRCA2 , l’olaparib améliore la survie sans progression, la survie globale mais de façon non significative et la qualité de vie. Le statut de mutation germinale de BRCA semble être un facteur prédictif puissant qui pourra être utilisé dans les prochaines études de phase III.
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