Agnès Buzyn : « Nous sommes dans l’irrationnel le plus total », à propos de la nocivité des adjuvants vaccinaux

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Publié le 27/07/2017
Agnès Buzyn

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Crédit photo : AFP

Lors des questions au gouvernement, suite à une prise de parole de Mme Frédérique Tuffnell (LREM, Charentes Maritimes), la ministre de la Santé et des Solidarités s’est fortement engagée en faveur des vaccins, défendant son projet d’extension de l’obligation vaccinale, ainsi que sur les peines encourues par les parents récalcitrants.

« Vous dites "pouvons-nous trouver des adjuvants moins nocifs ?” mais les adjuvants ne sont pas nocifs pour la santé, tous les rapports le montrent », s’est exclamée la ministre, sous les applaudissements nourris d’une partie de l’Assemblée. « Je vous renvoie notamment à l’excellent rapport de l’OMS publié en 2003 et à toutes les études scientifiques. Nous sommes dans l’irrationnel le plus total. Nous travaillons aujourd’hui à lutter contre les réseaux sociaux et contre la désinformation. »

« C’est inacceptable »

La ministre de la santé a rappelé le rôle et le fonctionnement des vaccins et de leurs adjuvants, ainsi que le recul que nous avions sur leur utilisation. Elle est revenue sur l’extension d’obligation vaccinale, assurant « je n’aime pas les obligations, ce n’est pas mon tempérament d’être coercitive. Mais en matière de vaccination, je suis obligée de vous proposer d’en passer par là parce que le taux de couverture des vaccins non obligatoires est en train de se réduire. Il est inférieur au taux de couverture obligatoire demandé par l’OMS de 95 %. Nous sommes à 80 % pour la rougeole, et une jeune fille de 16 ans est morte à Nice il y a deux semaines (un mois plus exactement, N.D.L.R.) de la rougeole. Et nous sommes à 70 % pour la méningite. C’est inacceptable. S’il n’y avait pas d’obligation, nous savons que le taux de couverture baisserait, à cause de tous ces réseaux sociaux et de cette désinformation. Je souhaite donc redonner la confiance, cette obligation veut dire que je prends mes responsabilités, que j’affirme devant vous qu’il n’y a pas de toxicité », a-t-elle conclu.

 


Source : lequotidiendumedecin.fr
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