Les premiers cas de Pims (Pediatric inflammatory myultisystem syndrom), ou Misc (Multisystem inflammatory syndrom in children), ont été décrits lors du premier confinement, fin avril 2020, comme très proches de la maladie de Kawasaki. S’ils partagent des points communs, comme une fièvre mal tolérée, une éruption cutanée ou une atteinte conjonctivale, il s’agit de deux entités différentes. Le Pims est en effet très souvent associé à une myocardite, avec un risque de choc cardiogénique qui en fait toute la gravité. Une fièvre mal supportée, avec un énanthème/exanthème, une hypotension artérielle et des signes digestifs chez un enfant, 4 à 6 semaines après un épisode de Sars-Cov-2, doit faire évoquer ce diagnostic et hospitaliser l’enfant en urgence, sans attendre 5 jours d’évolution de la fièvre comme cela est préconisé en cas de suspicion de maladie de Kawasaki.
Communication de la Dr Véronique Hentgen, Le Chesnay
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