Les SMS du congrès

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Publié le 13/07/2023
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Le MVACdd (méthotrexate, vinblastine, adriamycine, cisplatine) pourrait devenir en néoadjuvant le nouveau protocole standard, dans les cancers de la vessie localisés infiltrant le muscle. Dans l’étude française Vesper, il s’est montré nettement supérieur à la gemcitabine/cisplatine, sur la survie sans maladie et la survie globale à cinq ans.

L’erdafitinib a montré sa supériorité par rapport à la chimiothérapie de référence, dans les cancers métastatiques de la vessie et des voies urinaires hautes avec anomalies des gènes FGFR2 et FGFR3. Dans l’étude Thor, il augmente le taux de réponse de 45 % et diminue de 36 % le risque de décès.

Dans les cancers épidermoïdes de la tête et du cou récidivants ou métastatiques, l’association d’un anticorps bispécifique anti-EGFR/TGFβ, le BCA101, avec le pembrolizumab s’est révélé bénéfique en traitement de première ligne. Le taux de réponse est de 48 % (65 % chez les HPV négatifs et 18 % chez les HPV positifs), dont une complète, et le contrôle de la maladie de 74 %.

L’immunochimiothérapie pourrait permettre de préserver la fonction laryngée dans les carcinomes épidermoïdes du larynx de stade II/III. L’association du pembrolizumab au cisplatine et au docetaxel permettait d’obtenir 77,3 % de réponse histologique complète (pCR), après quatre cycles, tout en évitant la chirurgie et la radiothérapie. Néanmoins, 35 % des patients en pCR ont présenté une récidive après un suivi médian de 17,2 mois, ce qui impose une surveillance très régulière.

Dans le cancer du sein métastatique hormonosensible HER2 négatif, le suivi d’un traitement sur la biopsie liquide détecte précocement la résistance à l’hormonothérapie, avant tout signe clinique ou radiologique, lorsqu’une mutation du gène ESR1 (impliqué dans la résistance aux inhibiteurs de l’aromatase) est repérée dans l’ADN tumoral circulant. Dans l’essai PADA-1, les patientes poursuivaient le traitement initial par palbociclib/létrozole, ou recevaient du palbociclib/fulvestrant. Dans ce dernier cas, le changement d’hormonothérapie double la survie sans progression.


Source : lequotidiendumedecin.fr