En région Centre, des médecins généralistes libéraux du canton de Voves ont créé un groupe de pairs « prise en charge de la douleur », qui rassemble des médecins généralistes, un radiologue, un biologiste, deux infirmiers, un sophrologue. Le groupe se réunit une fois par mois en présence d’un professionnel de la structure d’étude et de traitement de la douleur chronique de Chartres. Les objectifs de ce groupe : partager les connaissances sur la prise en charge de la douleur chronique, rompre la solitude des professionnels, mettre en place une coordination de la prise en charge. Le groupe a élaboré un projet thérapeutique qui vise à diminuer les incapacités et les douleurs, favoriser la reprise du travail, l’autonomie et la qualité de vie du patient.
Autre initiative en faveur de la prise en charge de la douleur en médecine de ville : celle de l’Association francophone pour vaincre les douleurs (AFVD) qui a pour vocation d’améliorer la prévention et la prise en charge de la douleur, d’aider et d’accompagner les patients tout au long de leur parcours. Une collaboration a été établie entre des patients experts de l’association et une maison de santé dans le cadre d’un programme d’éducation thérapeutique en médecine de ville.
Une enquête sur les attentes des médecins généralistes vis-à-vis des structures douleur, réalisée dans le cadre d’une thèse de médecine générale, apporte également des pistes pour améliorer la coordination des soins entre la ville et l’hôpital. Cette enquête montre que le recours aux centres de douleur n’est globalement pas passé dans les pratiques habituelles des médecins généralistes. Ce recours est rarement précoce, il intervient toujours après un parcours médical inefficace. Les médecins connaissent mal les structures de traitement de la douleur, tant dans leur localisation que dans leur fonctionnement, et les pathologies prises en charge. L’enquête souligne la nécessité de développer la communication entre ces structures et la médecine de ville.
L’outil d’aide à la décision Chronodol (voir page 8) fait également partie de ces initiatives visant à une meilleure prise en charge de la douleur en pratique de ville.
D’après les communications des Drs Bernard Rivoal (Chartres), et Antonin Sabon (Bourg- la-Reine) et de Martine Chauvin (AFVD)
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Moins d’antalgiques que chez l’adulte et beaucoup d’idées fausses.
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Normaliser le taux, mais éviter une supplémentation anarchique
Moins d’antalgiques que chez l’adulte et beaucoup d’idées fausses.
Coordonner ville et hôpital
Normaliser le taux, mais éviter une supplémentation anarchique
Surveiller la tension artérielle en cas de prise au long cours
Un outil d’aide à la décision
La neuropathie est un élément majeur
La prescription de triptans reste marginale
Les traitements non médicamenteux se développent
Une persistance à l’âge adulte
Des conséquences immédiates et probablement à long terme
Traiter dès les premières manifestations
Mieux soigner au quotidien
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