Le comité de dialogue « Nanomatériaux et santé » de l’Agence de sécurité sanitaire de l’alimentation et de l’environnement (ANSES), a tenu ce mercredi sa première réunion. Face aux incertitudes scientifiques et aux interrogations suscitées par les « potentiels risques sanitaires » des nanomatériaux, l’ANSES a décidé de mettre en place cette instance, en complément de ses activités d’évaluation de risque et de soutien à la recherche. Le comité, qui rassemble une vingtaine de participants (associations, syndicats de salariés, entreprises et fédérations d’industriels), a pour mission d’éclairer l’agence sur « les attentes de la société dans ce domaine en matière d’évaluation des risques et de recherche ».
Afin de conduire ses travaux d’expertise, l’ANSES a réuni, depuis septembre, un groupe de travail pérenne et multidisciplinaire (« Nanomatériaux et santé – alimentation, environnement, travail »). Son objectif est d’assurer une veille scientifique permanente et de produire annuellement un état des connaissances relatif aux dangers, aux expositions et aux risques sanitaires et environnementaux associés aux nanomatériaux pour l’ensemble de leurs usages. Par ailleurs, l’agence lance, chaque année un appel à projets de recherche en Santé-Environnement-Travail (APR-EST) qui permet de soutenir des projets de recherche dans ce domaine.
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité