Selon les chiffres de la FAO, repris par le rapport du G8, près d’1 milliard de personnes souffrent de la faim dans le monde. La volatilité des prix, l’augmentation de la demande, les catastrophes naturelles et les conflits qui ralentissent la production agricole privent les populations les plus pauvres des ressources élémentaires. Le G8 réuni en 2009 à l’Aquila s’était prononcé pour une déclaration commune sur la sécurité alimentaire mondiale. Vingt milliards de dollars devraient être mobilisés d’ici 2012 au profit du développement agricole durable. Si aucun chiffre n’est encore disponible pour le programme en cours (la moitié de la somme promise serait déjà en cours de décaissement ou décaissée), les experts du G8 notent que, depuis 1980, la part des programmes des membres du comité d’aide au développement de l’OCDE (dont font partie les pays du G8) consacrée à l’agriculture a chuté de 17 % en 1980 à 6 % ces dernières années. Aussi préconisent-ils l’adoption de solutions à brève échéance.
À cette occasion, Médecins sans frontières (MSF) rappelle que les suppléments nutritionnels de qualité peuvent diminuer de moitié la mortalité infantile. Une étude réalisée au Niger en 2010 démontre en effet une baisse de 50 % des décès grâce à une stratégie préventive d’alimentation adaptée aux besoins des enfants entre 6 mois et 2 ans. « Si les bailleurs de fonds et les décideurs veulent vraiment réduire cette mortalité, ils doivent faire d’une alimentation complémentaire adaptée une mesure standard de tout programme pédiatrique dans les foyers de malnutrition », explique le Dr Isabelle Defourny.
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