François Fillon traité pour des calculs rénaux au Val de Grâce

Publié le 08/11/2012
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Crédit photo : AFP

L’ancien Premier ministre François Fillon a été « traité », ce jeudi matin, à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris pour des calculs rénaux et devrait pouvoir sortir de l’hôpital « dans la journée de vendredi », a indiqué à l’AFP son entourage. « Le traitement s’est bien déroulé », a-t-on précisé. Son porte-parole, Jérôme Chartier, a parlé d’une « opération assez bénigne ». Pris de douleurs la veille, le candidat à la présidence de l’UMP a dû faire une halte dans un hôpital avant son meeting de La Châtre (Indre), puis annuler dans la soirée sa réunion publique de Montluçon (Allier) pour regagner Paris.

Selon son entourage, l’ancien Premier ministre pourrait reprendre sa campagne électorale ce week-end ou lundi. Quoi qu’il en soit, a-t-on précisé, les meetings programmés ce jeudi (Haute-Loire et Loire) et demain (Vaucluse et Gard) sont maintenus. Ils seront animés par les lieutenants de François Fillon. À dix jours de l’élection par les militants du nouveau président de l’UMP, cet ennui de santé constitue un nouveau coup pour le député de Paris.

Antécédents

Son début de campagne avait déjà été marqué par un accident de scooter pendant des vacances à Capri (Italie), à la fin juillet. Il s’était alors fracturé la cheville, ce qui l’avait contraint à avoir la jambe plâtrée et à se déplacer avec des béquilles jusqu’à la mi-septembre. Début octobre, M. Fillon avait également dû annuler un déplacement électoral en Isère pour cause, déjà, de colique néphrétique.

À Matignon, l’ancien Premier ministre avait aussi connu un gros problème de santé au cours de l’été 2008. Une douloureuse sciatique l’avait fait souffrir pendant plusieurs semaines au point de lui faire songer un moment à quitter ses fonctions. Ce matin, son rival pour la présidence de l’UMP, Jean-François Copé, lui a téléphoné pour lui adresser un message de soutien, a indiqué l’entourage du secrétaire général. « Au-delà des vicissitudes du moment, la santé, c’est évidemment plus important que tout le reste », a-t-il déclaré, en marge d’un déplacement électoral en Dordogne.

STÉPHANIE HASENDAHL

Source : lequotidiendumedecin.fr