Après avoir montré les effets délétères de l'immunité innée activée par une alimentation hypercalorique dans « Cell », les Néerlandais mettent en avant de potentiels effets thérapeutiques à stimuler la mémoire entraînée dans deux études, l'une dans le même numéro, l'autre dans « Cell Host Microbe ».
Dans l'une chez des souris après chimiothérapie, les chercheurs montrent une réponse protectrice contre la myélosuppression. La stimulation de l'immunité innée par du bêta-glucane se traduit à la fois en périphérie sur les cellules matures myéloïdes mais aussi au niveau médullaire avec une expansion de la myélopoïèse.
Dans la seconde, les chercheurs montrent que la vaccination BCG induit une reprogrammation épigénétique étendue des monocytes humains, qui est corrélée avec une protection contre une infection virale expérimentale (virus atténué de la fièvre jaune). La réduction de la virémie était corrélée à l'augmentation d'IL-1bêta, qui joue un rôle central dans l'immunité entraînée.
L’exposition infantile au plomb est associée à des troubles de la mémoire
Arrêt des antidépresseurs : des symptômes mais peu fréquents
Surdité congénitale : une thérapie génique est efficace chez l’enfant mais aussi l’adulte
Un 48e système de groupe sanguin découvert : les coulisses de la recherche