L’Agence européenne des médicaments (EMA) a été informée en décembre 2017 de la publication de deux études observationnelles danoises faisant état d’un risque potentiel de cancer de la peau associé à la prise d’hydrochlorothiazide.
Un signal a donc été ouvert en janvier 2018 devant le Comité de pharmacovigilance (PRAC) afin que des investigations complémentaires soient diligentées. Les conclusions sont attendues pour le mois de juin.
En attendant, l'Agence européenne et l'ANSM soulignent que « les professionnels de santé et les patients peuvent continuer à utiliser les médicaments contenant de l'hydrochlorothiazide, conformément aux autorisations de mise sur le marché (AMM) ». Les autorités sanitaires rappellent en outre que toute modification de traitement chez les patients hypertendus ou insuffisants cardiaques équilibrés, comporte un risque. « Les patients traités par hydrochlorothiazide ne doivent en aucun cas arrêter leur traitement sans l’avis de leur médecin », soulignent-elles. Les professionnels peuvent consulter les résumés des caractéristiques du produit (RCP) et les notices de ces médicaments sur la base de données des médicaments.
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque
Autisme : la musique serait neuroprotectrice chez les prématurés
Apnée du sommeil de l’enfant : faut-il réélargir les indications de l’adénotonsillectomie ?
Endométriose : le ministère de la Santé annonce une extension de l’Endotest et un projet pilote pour la prévention