Alors que la semaine dernière, l’agence du médicament danoise a indiqué enquêter sur un cas de syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique (PIMS) survenu chez un adolescent de 17 ans après administration du vaccin anti-Covid de Pfizer-BioNTech, les autorités françaises se veulent rassurantes.
Le jeune danois « est désormais guéri » indique l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) dans un communiqué daté du 27 août et à ce stade, « aucun lien avec la vaccination ne peut être établi ».
Jusqu’à présent, des cas de PIMS n’avaient été décrits qu’en contexte post-infectieux (quelques jours à quelques semaines après une infection à SARS-CoV-2) et non dans un cadre post-vaccinal. Suite à l’alerte danoise, « une analyse des cas européens sera conduite par l’EMA prochainement », précise le communiqué.
En France, pas de signal chez les 12-17 ans
Concernant plus spécifiquement la France, « aucun cas de PIMS n’a été déclaré », dans le cadre de la surveillance des vaccins anti-Covid-19 rassure l’ANSM.
Alors que la vaccination chez les sujets les plus jeunes (12-18 ans) est possible depuis le 15 juin avec Comirnaty et depuis le 28 juillet avec Spikevax (avec plus de 5 millions d’adolescents ayant reçu au moins une injection), le dernier point de situation portant sur la période du 30 juillet au 19 août, ne retrouve « aucun signal chez les sujets les plus jeunes ».
De façon plus générale, ces données de surveillance ne mettent en évidence aucun nouveau signal quels que soient les vaccins et les populations considérés.
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