Bonne nouvelle pour les enfants. La mortalité infantile dans le monde a été divisée par deux en un quart de siècle. D'après les auteurs d’une étude statistique réalisée par des membres de l'ONU, de l’OMS et de l’Unicef "des progrès remarquables ont été réalisés au niveau mondial pour améliorer la survie des enfants ces 25 dernières années".
Les auteurs de ce travail coordonné par Danzhen You de l'Unicef, relèvent une tendance "encourageante" ces dernières années dans l'est et le sud du continent africain et notent que si la mortalité infantile était restée au niveau de l'année 2000, 48 millions d'enfants supplémentaires seraient morts ces 15 dernières années.
La directrice générale adjointe de l'Unicef, Geeta Rao Gupta, juge que "trop d'enfants continuent de mourir de causes qu'on pourrait éviter, avant leur cinquième année". De fait, quelques 16.000 enfants de moins de cinq ans meurent encore chaque jour. Dans près de la moitié des cas (45%) la mort intervient dans les 28 premiers jours de vie. La prématurité, les complications de l'accouchement, les diarrhées, septicémies et le paludisme sont les principales causes directes de décès pour les enfants de moins de cinq ans. Toutefois de manière globale "près de la moitié des décès est associée à la malnutrition", en affaiblissant la résistance des enfants aux maladies, souligne l'ONU.
Alors que seulement 62 pays sur 195 ont atteint les objectifs fixés par les Nations Unies dans ce domaine,nombre de ces décès pourraient être évités si les efforts se concentraient sur des régions clés en Afrique subsaharienne et en Asie du sud-est où les taux de mortalité infantile sont les plus élevés. "Nous savons comment prévenir la mortalité des nouveau-nés. Des soins de qualité au moment de la naissance, incluant des mesures simples comme le contact peau à peau avec la mère, l'allaitement exclusivement maternel et les soins pour les enfants petits et malades pourraient sauver des milliers de vies chaque année", commente le Dr Flavia Bustreo, sous-directrice générale à l'OMS.
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