Un nouvel anti-IL17A, le xeligekimab a montré son efficacité dans la spondyloarthrite axiale dans une étude chinoise de phase III (Zhang S et al.) menée chez 465 patients, randomisés pour recevoir 100 mg ou 200 mg de xeligekimab, ou un placebo. À la semaine 16, respectivement 65,8 % et 74 % des groupes xeligekimab ont obtenu une réponse ASAS20 par rapport au groupe placebo (35,9 %). L’efficacité s’est maintenue à S 48.
Alkivia est la première étude (phase II/III), démontrant l’amélioration clinique et le bon profil de sécurité de l’efgartgimod, un inhibiteur du récepteur FC néonatal (FCRn) administré par voie sous-cutanée, dans les myopathies inflammatoires (dermatomyosite, polymyosite, myosite nécrosante, syndrome des antisynthétases) (Chinoy H et al.).
Dans le lupus érythémateux systémique, les données de phase III (étude Phoenycs Go) du dapirolizumab pegol, (un anti-CD40L) montrent une amélioration de la fatigue et une réduction de l’activité de la maladie par rapport au traitement standard, dès la semaine 12 jusqu’à la semaine 48 (Parodis I).
Les patients atteints d’artérite à cellules géantes présentent un risque d’évènements cardiovasculaires jusqu’à deux fois plus élevé que la population générale. Un essai émulé utilisant le SNDS n’a pas montré de bénéfice à un an de l’aspirine à faible dose en prévention primaire. En revanche, à trois ans, il a été observé une réduction des évènements cardiovasculaires (MACE) et de la mortalité, surtout chez les femmes et les diabétiques (Beydon M et al.).
Des données issues du registre autrichien Bloar portant sur 1 716 patients souffrant d’arthrose (52,2 % du genou, 17,7 % de la hanche), montrent que seulement 11,8 % de ces patients arthrosiques ont déclaré avoir bénéficié d’interventions diététiques et de programmes de gestion du poids. Seulement 37,5 % prenaient des médicaments, 40,3 % prenaient des vitamines et 12,6 % des produits à base de plantes (Schmolik V et al.)
Une étude de phase II (Impact) suggère que le certolizumab pegol ajouté au traitement standard (HBPM et aspirine à faible dose) pourrait réduire les complications obstétricales chez les patientes enceintes atteintes du syndrome des antiphospholipides (Branch DW et al.).
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