Des spécialistes internationaux en gastroentérologie pédiatrique ont mis au point un régime flexible pour éviter le recours à la nutrition entérale exclusive (NNE) chez les enfants atteints d'une maladie de Crohn en phase de poussées inflammatoires (avec exclusion des aliments transformés, gluten, viande rouge, produits laitiers sauf le yaourt nature). Dans les formes légères à modérées ce régime (dit « Tasty&Healthy »), présente une efficacité comparable à celle de la NNE avec une meilleure tolérance.
Face à la précision diagnostique limitée de l’œil humain, l'intelligence artificielle (IA) montre des résultats prometteurs dans l’identification des sténoses biliaires indéterminées, renforçant ainsi l’efficacité de la cholangioscopie. De même les performances des endoscopistes non experts pourraient être boostées par l’IA pour le diagnostic des polypes colorectaux. Selon une étude menée dans neuf hôpitaux britanniques, le taux de détection humaine seule atteignait 75,9 % pour les polypes ≤ 10 mm, contre 80,2 % avec l’assistance de l’IA.
L'efficacité et la sécurité à long terme des traitements de maintenance de l'œsophagite à éosinophiles ont été évaluées pour la première fois dans une méta-analyse. Les résultats montrent que chez l’adulte comme chez l’enfant, l’ensemble des molécules a une bonne efficacité pour maintenir une rémission histologique, avec de faibles taux d'effets indésirables et d’arrêt de traitement.
Il est bien établi que l'alimentation ultratransformée favorise la survenue de la maladie de Crohn. Une nouvelle étude met pour la première fois en évidence l'impact négatif de ce type d'alimentation industrielle sur l'activité de la maladie de Crohn et le déclenchement des poussées.
Des modifications immunologiques uniques précoces ont été identifiées dans les MICI et l’on dispose désormais de la première analyse complète et haute résolution de la nature antigénique précise de ces réponses systémiques en anticorps, qui évoluent au cours de la transition de la phase préclinique à la maladie établie.
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