Selon la Dares, 27 % des salariés pratiquaient le télétravail en janvier 2021, contre 4 % en 2019. Il s’agit d’une hausse significative, qui accroît l’autonomie mais aboutit à des horaires décalés et des durées de travail allongées. De plus, le télétravail est associé à davantage de douleurs et de troubles du sommeil.
Le tabac a des conséquences directes sur la santé des fumeurs et sur celle des personnes exposées au tabagisme passif, en particulier en cas d’exposition professionnelle à des produits cancérogènes. En 2020, 43,9 % des chômeurs étaient fumeurs, vs. 27,1 % des actifs. Il y a également des disparités selon les secteurs d’activité : le BTP, l’hôtellerie-restauration et le milieu des arts et du spectacle sont ceux où l’on fume le plus.
Les troubles bipolaires touchent 1 à 2,5 % de la population mondiale et, selon l’OMS, ils font partie des dix maladies les plus invalidantes. En France, cela concerne entre 650 000 et 1 650 000 personnes. 60 % des patients bipolaires n’ont pas de situation professionnelle stable. Cependant, le travail peut être un facteur de rétablissement psychosocial.
La logistique englobe les activités de transport des marchandises, de stockage et de conditionnement des produits dans les entrepôts et plateformes. Ce secteur fait l’objet d’un essor exponentiel pour s’adapter aux modes de consommation. Avec 1,8 million d’emplois, il représente 10 % de l’emploi salarié en France.
Dans l’intérim, les possibilités de prévention sont affectées par les caractéristiques intrinsèques de cette forme d’emploi. L’entreprise qui salarie n’est pas celle qui « utilise » donc ce n’est pas elle qui expose directement aux risques. La mobilité géographique des intérimaires, l’invisibilité de leurs problématiques de santé et leur précarité font également obstacle à un suivi classique.
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