Une étude menée dans six pays européens souligne la fréquence de l’anxiété généralisée chez les personnes vivant avec le diabète, qu’il s’agisse d’un DT1 ou d’un DT2. La prévalence de l’anxiété est particulièrement élevée en Italie (63 %) et au Royaume-Uni (51 %), plus faible aux Pays Bas (39 %). Au-delà de ces disparités géographiques, ce travail, qui a inclus plus de 3 000 personnes, met en évidence une plus grande fréquence de ce type de troubles chez les femmes (57 vs. 39 % chez les hommes) et chez les patients de moins de 45 ans (59 vs. 34 % chez les plus âgés).
La sévérité de l’anxiété dépend de la gestion des glycémies et des taux d’HbA1c dans les mois précédents, ce qui rappelle l’importance d’une approche intégrée du diabète. Les sujets passant moins de 70 % du temps à la cible sont deux fois plus nombreux que ceux passant plus de 70 % du temps à la cible à présenter des symptômes d’anxiété modérée à sévère sur l’échelle GAD-7.
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