Censé aider à la perte de poids, le régime cétogène augmente les pathologies cardiovasculaires (CV), y compris dans sa version moins stricte. Sur 11,8 ans en moyenne, une étude a comparé l’évolution de 305 personnes sous régime cétogène (au maximum 25 % de calories provenant des glucides et 45 % issues des lipides) à 1 220 sujets suivant un régime standard. Le régime cétogène s’associe à une augmentation du cholestérol LDL, ainsi que des évènements (9,8 % versus 4,3 %) de type syndrome coronarien aigu, AVC ou artériopathie oblitérante des membres inférieurs.
L’angioplastie guidée par l’imagerie intravasculaire (échographie intravasculaire ou tomographie par cohérence optique) améliore nettement les résultats de l’intervention, en particulier sur les lésions complexes. Sur le critère principal de l'étude RENOVATE-COMPLEX-PCI (décès CV, infarctus du myocarde, nouvelle revascularisation du vaisseau cible), l’intervention coronarienne percutanée (ICP) guidée par l’imagerie intravasculaire fait statistiquement mieux que l’ICP guidée par l’angiographie (7,7 % d’évènements versus 12,3 %).
La consommation régulière de cannabis est associée à un risque accru de coronaropathie, indépendamment de l'usage du tabac. Selon l’analyse d’une grande cohorte de patients aux États-Unis, les consommateurs quotidiens de cannabis avaient un risque accru de développer une maladie coronarienne, par rapport aux non-consommateurs (OR = 1,34, p = 0,001), après ajustement sur les autres facteurs de risque comme la prise d’alcool et de tabac. D’après l’analyse génomique, la prédisposition génétique à l’abus de cannabis et le risque de maladie coronarienne pourraient être associés.
Vivre au bord d’une rue très bruyante augmente la pression artérielle. Selon une étude menée sur huit ans chez plus de 240 000 personnes âgées de 40 à 69 ans non hypertendues, l’exposition au bruit de la circulation augmente le risque de développer une hypertension artérielle (HTA), de façon corrélée à l’intensité du bruit. Cette association persiste même après ajustement sur l'exposition aux particules fines et au dioxyde d'azote. Les sujets fortement exposés au bruit et à la pollution de l'air présentaient le risque d’HTA le plus élevé.
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