À la phase aiguë de l’infarctus du myocarde, ni la colchicine, ni la spironolactone ne permettent de réduire le risque d’événements cardiovasculaires majeurs : OR = 0,99 versus placebo avec la colchicine sur le critère composite de décès cardiovasculaire, IDM récurrent, revascularisation non planifiée due à une ischémie et OR = 0,91 pour la spironolactone sur le critère composite de décès cardiovasculaire ou d’insuffisance cardiaque de novo ou aggravée. Tels sont les résultats d’une vaste étude multicentrique avec double randomisation, qui avait inclus plus de 7 000 patients dans 14 pays.
Contrairement aux conclusions de l’étude Colcot, la colchicine, prescrite pour ses propriétés anti-inflammatoires, n’est pas efficace ; elle est de plus associée à un risque accru de troubles digestifs, à type de diarrhée.
En septembre dernier, la Société européenne de cardiologie avait accordé une recommandation de classe 2b pour la colchicine chez les patients atteints de maladie coronarienne, avant la publication des résultats de cette étude.
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