À quelques jours de la remise des conclusions de la mission IGAS sur les numéros d'urgences, les syndicats de médecins libéraux (SML, CSMF, MG France, FMF et Le Bloc) s'unissent pour défendre le 116 117. Dans un communiqué commun, ils demandent solennellement au Président de la République un numéro d’appel spécifique pour prendre en charge les demandes de soins non programmés.
Depuis plusieurs mois, les libéraux défendent le maintien du 116 117 en plus du 15, alors que les urgentistes défendent de leur côté un numéro unique. « La saturation des centres 15 par les demandes de soins non programmés entraîne une dégradation de la régulation des appels, mise en lumière par l’IGAS à la suite de l’affaire Musenga », répondent les syndicats. Le 116 117 est testé depuis avril 2017 en Corse, en Normandie et dans les Pays-de-Loire.
Alléger le nombre d'appels aux urgences
En mai, un rapport du député Thomas Mesnier – médecin urgentiste de formation – sur les soins non programmés préconisait lui aussi la création d'un numéro unique de santé. Le gouvernement avait pour sa part émis l'idée, en début d'année, d'un numéro unique de secours, sur le modèle du 911 américain.
Dans leur communiqué, l'intersyndicale avance aussi l'idée que la réponse aux demandes de soins non programmés dans les Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) doit s'appuyer sur le 116 117. « Ce numéro donnera de la visibilité aux soins de ville. Le 15 ou le 112 resteront les numéros de l’urgence médicale vitale, rendus plus efficaces grâce à un décroché rapide », concluent les syndicats.
Après deux burn-out, une chirurgienne décide de retourner la situation
La méthode de la Mutualité pour stopper 2,4 milliards d’euros de fraude sociale
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
À la mémoire de notre consœur et amie