« C'est très malin politiquement. Car ce plan transforme ces hôpitaux locaux en centres de proximité. Cela permet de redonner de la noblesse à ces établissements et de nous inclure nous les réprésentants des cliniques pour continuer à mailler le territoire. De plus, ces hôpitaux existent, on ne va pas les fermer, on va les transformer. Lorsqu'il y aura des cliniques qui sont déjà organisées en filières, elles créeront ces centres de premier recours. »
Lamine Gharbi, président de la FHP.
« Si les hôpitaux de proximité sont les hôpitaux locaux d'hier, on a perdu, on s'est planté. Il faut que nous ayons des structures hospitalières de proximité en nombre relativement important, beaucoup plus que les hôpitaux locaux, et qui soit le chaînon manquant de notre système de santé. Il faut un lieu où l'on se rencontre. Cela devrait être des médecins libéraux, des médecins spécialistes, un peu de plateau technique et de biologie, et de l'hospitalisation en médecine gériatrique et de proximité. »
Jean-Paul Ortiz (CSMF)
« Le mot Hôpital est un mauvais terme car il correspond dans notre esprit à des lits. L'ensemble du monde hospitalier de demain aura la capacité à avoir les avis de tous les acteurs de santé, généralistes, spécialistes et d'avoir un plateau technique. Mais il n'y aura pas l'obligation d'avoir tous ces médecins à proximité. »
Elisabeth Hubert (Fnehad).
« Les hôpitaux de proximité ne seront pas la solution miracle. »
Rachel Bocher (INPH).
« On n'aura pas les moyens de créer des établissements. Il faudra voir sur le territoire ce qui existe et l'adapter (hôpitaux locaux, établissements médico-sociaux, médecins libéraux, accès à l'imagerie, aux laboratoires, à une hospitalisation de courte durée). »
Antoine Perrin (Fehap).
Extraits tirés de communiqués de presse et de l'événement Contrepoint de la santé du 19 septembre 2018.
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