"Je ne sais si c'est la 55e ou la 60e fois qu'ils votent sur ce sujet", a ironisé le président Barack Obama, s'interrogeant sur les raisons qui poussent ses adversaires politiques à faire de cette question "leur priorité". Cinq ans après son adoption la loi sur la santé a, pour la 56e fois mardi, fait l’objet d’un vote négatif de la chambre des représentants des Etats-Unis. Dans l'hémicycle de la Chambre, le chef de la majorité républicaine, Kevin McCarthy a expliqué que "la loi est un désastre. Elle coûte trop cher, et les Américains n'en veulent toujours pas". L'abrogation a été adoptée par 239 contre 186 voix; aucun démocrate n'a voté pour. Une abrogation formelle, puisqu’elle se heurtera bien sûr au veto du président américain.
La loi a survécu à tous ces assauts législatifs, elle a triomphé à la Cour suprême en 2012, et son coeur, l'obligation universelle de souscrire à une assurance maladie, est entré en vigueur il y a un an. Seule ombre au tableau, une nouvelle plainte jusqu'à la Cour suprême, qui devra trancher d'ici juillet.
Barack Obama continue de la défendre, soulignant mardi que des "millions de personnes ressentaient, parfois pour la première fois, la sécurité de savoir qu'ils étaient couverts si quelque chose leur arrivait". Pour illustrer son propos, il a accueilli à la Maison Blanche dix Américains qui lui ont écrit pour souligner combien cette loi avait été importante pour eux. Les républicains ont souligné qu'il aurait aussi pu inviter des personnes dont l'assurance s'est brusquement enchérie l'an dernier, en raison de la loi...
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes