« Nous sommes au pied du mur », la formule est revenue à plusieurs reprises chez les candidats à l'élection présidentielle invités par la Mutualité française dans Place de la Santé. Pour autant, aucune réforme de fond n'a été avancée sinon des mesures catégorielles. Deux thématiques se sont imposées, les déserts médicaux au cœur des propos de Yannick Jadot, Anne Hidalgo, Fabien Roussel et Valérie Pécresse et la situation de l'hôpital public. C'est par la dénonciation d'un hôpital destiné à être rentable qu'a débuté l'intervention de Yannick Jadot. En cas de victoire le candidat écologiste promet le recrutement de 100 000 infirmiers et infirmières.. Et interdira les Ehpad à but lucratif. Valérie Pécresse se limitera à 25 000 embauches de soignants et doublera le nombre de médecins en formation. Anne Hidalgo a dénoncé l'atteinte des deux piliers de la République, à savoir l'hôpital et l'école au cours des dernières années sans annoncer sur ce point de mesures chiffrées pour amorcer le redressement. Quant à Fabien Roussel, il a confirmé en cas d'élection la création d'un pôle public du médicament et la nationalisation de Sanofi. Ces annonces sont-elles à la hauteur de la situation ? Les questions de santé demeurent pour les Français une réelle préoccupation non seulement « comme consommateurs mais aussi comme citoyens », a décrypté Jean-Bernard Lévy (Harris interactive). La santé pour les électeurs ne doit pas être un bien marchand. Sur ce sujet se dégage un réel consensus. En politique intérieure cela n'est pas si fréquent.
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