Les participants à la convention citoyenne sur le thème de la fin de vie vont entrer dans le vif du sujet en examinant, à partir de janvier, dix « enjeux prioritaires », dont la question des « formes extrêmes de souffrance psychique », ont-ils annoncé dimanche 18 décembre.
Ces quelque 200 Français tirés au sort, réunis au Conseil économique social et environnemental (Cese), et dont c'était le deuxième week-end de travail, « se sont accordés sur les dix premiers enjeux prioritaires sur lesquels ils travailleront lors des prochaines sessions », à partir du 6 janvier.
Un enjeu sur la formation initiale et continue des professionnels de santé
Parmi eux, figurent « la formation initiale et continue des personnels médicaux, paramédicaux et accompagnants », l'« information du grand public » sur les dispositifs existants, mais aussi « l’économie de la fin de vie », notamment les moyens humains et financiers.
Sera aussi examinée la question de savoir s'il existe « des douleurs physiques chroniques intolérables et intraitables, silencieuses, qui ne seraient pas traitées par les soins palliatifs » ou encore « le traitement de l’aide active à mourir pour les formes extrêmes de souffrance psychique (psychiatrique). »
En mars, ces citoyens diront s'il faut changer ou non la loi actuelle, sans garantie que leurs recommandations soient suivies, à partir de cette question : « Le cadre d'accompagnement de fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d'éventuels changements devraient-ils être introduits ? ».
(Avec AFP)
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