« On ne pourra pas faire autrement que de parler de santé pendant la prochaine campagne présidentielle. J’en ai parlé à Nicolas Sarkozy la semaine dernière », a pronostiqué Alain Milon, sénateur du Vaucluse, président de la commission des affaires sociales du Sénat lors des Asclépiades. En attendant 2017, la tactique de la guérilla contre la loi de santé devrait s’intensifier à la Haute Assemblée. Le projet sera présenté en commission des affaires sociales en 22 juillet prochain, dernier jour de la session parlementaire avant les vacances d’été. Les travaux reprendront en séance plénière au cours de la seconde quinzaine du mois de septembre. Sur le tiers payant généralisé et la loi de santé, Alain Milon s’inscrit dans la ligne orthodoxe stricte de son parti. « Avec le tiers payant, les médecins vont devenir les salariés de l’assurance maladie et des complémentaires. Ce n’est pas admissible. » Pour autant, il en convient : « les jeunes médecins y sont favorables. » Acteur de la Loi Hôpital, patient, santé et territoire de Roselyne Bachelot, il reste favorable aux maisons de santé pluridisciplinaires.
Sur les questions sociétales, l’ancien médecin, en humaniste se prononce pour le mariage homosexuel et la gestation pour autrui, opinion défendue dès 2010. Une position exceptionnelle dans son parti. Ce qui fait de lui un homme politique « iconoclaste » et en avance sur ses collègues de droite. L’homme politique confronté dans le Vaucluse aux partis d’extrême droite se veut un moderne, raisonnable et pacificateur.
D'après l'entretien des Asclépiades organisé le 3 juin dernier par Décision Santé en partenariat avec les laboratoires Janssen et Le Quotidien du médecin.
Sur les questions sociétales, l’ancien médecin, en humaniste se prononce pour le mariage homosexuel et la gestation pour autrui, opinion défendue dès 2010. Une position exceptionnelle dans son parti. Ce qui fait de lui un homme politique « iconoclaste » et en avance sur ses collègues de droite. L’homme politique confronté dans le Vaucluse aux partis d’extrême droite se veut un moderne, raisonnable et pacificateur.
D'après l'entretien des Asclépiades organisé le 3 juin dernier par Décision Santé en partenariat avec les laboratoires Janssen et Le Quotidien du médecin.
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