Cabriès, commune des Bouches-du-Rhône, vient de faire la preuve que l’union et la ténacité peuvent permettre d’obtenir gain de cause. Cette commune, forte de quelque 10 000 habitants, a appris, l’été dernier, le départ programmé à la fin de l’année 2022 de son unique généraliste restant. La mairie, une responsable d’association et deux généralistes retraités, le Dr Maryline Dufour et le Dr Bruno de Montvallon, décident de prendre les devants.
Les praticiens acceptent de rempiler en consultation, mais à la condition d’être déchargés des tâches administratives. L’agence régionale de santé donne son feu vert oral en tout début d’année. Au plus grand soulagement des élus et de la population. Jusqu’à ce que la machine administrative se grippe sans prévenir : accord écrit tardif de l’ARS, difficulté de donner un numéro INSEE à ce centre de santé, demande d’intervention de l’Urssaf… Mais, finalement, la situation s'est débloquée suite à la mobilisation constante des porteurs du projet. Le centre de santé a ouvert ses portes début mars. Et le bouche-à-oreille généré par le bras-de-fer a eu une conséquence inattendue.
D’autres généralistes retraités des environs se sont manifestés pour proposer leurs services s’ils pouvaient exercer dans les mêmes conditions que leurs confrères. Cabriès pourrait bien ainsi avoir un deuxième espace médical dans un avenir proche.
Le dispositif Mon soutien psy peine à convaincre, la Cnam relance l’offensive com’
Ouverture du procès d’un ancien psychiatre de l’AP-HM jugé pour viols et agressions sexuelles sur quatre patientes
Affaire Le Scouarnec : premier mea culpa de l’Ordre des médecins qui exprime ses « profonds regrets »
Dr Jasmine Abdulcadir, gynécologue et Dina Bader, sociologue : « Il existe des parallèles solides entre excision et nymphoplastie »