La première version du décret sur la continuité des soins ne plaît pas aux syndicats de médecins et ils le font savoir. Ce texte dont « le Quotidien » a présenté les grandes lignes dans son édition du 3 septembre prévoit qu’à défaut d’avoir trouvé un remplaçant, le médecin avertisse au moins deux mois à l’avance le conseil départemental de l’Ordre de ses absences programmées de plus de 6 jours ou en période de pont. « Cette mesure va essentiellement pénaliser les médecins les plus en difficulté pour se faire remplacer, assure l’UNOF-CSMF. Elle diminue de fait l’attractivité de ces zones, tant pour le maintien des médecins en exercice que pour les potentiels remplaçants ou nouveaux installés ». Considérée comme « vexatoire », cette disposition « augmente une fois de plus les contraintes administratives et professionnelles avec une paperasserie supplémentaire », souligne l’UNOF.
« La transformation du code de déontologie en obligation légale ne peut aboutir qu'à des absurdités, juge le SML. Cette proposition, en l’état, constitue une atteinte à ce qu'il reste de plus fondamental à l’exercice libéral : le droit de décider de son emploi du temps et de ses congés dans le respect du code de déontologie ».
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