Négocié depuis novembre par les partenaires conventionnels, l'avenant (n° 1) sur la ROSP du médecin traitant de l'enfant devrait être signé d'ici à la fin du mois. Cette rémunération sur objectifs de santé publique concernera donc les médecins traitants de patients âgés de moins de seize ans – généralistes et pédiatres.
Les dix indicateurs de cette ROSP médecin traitant de l'enfant portent sur l'asthme, l'obésité, la vaccination, l'antibiorésistance, le dépistage des troubles sensoriels et des apprentissages et le suivi bucco-dentaire. La totalité de ces indicateurs représentent 305 points supplémentaires pour les médecins traitants des patients âgés de moins de 16 ans (pour une patientèle moyenne de 600 patients) – chaque point valant 7 euros.
[[asset:image:6970 {"mode":"full","align":"","field_asset_image_copyright":["UNCAM"],"field_asset_image_description":[]}]]La FMF et MG France, signataires de la convention, vont soumettre cet avenant à leurs instances respectives et proposeront de le signer. Le Dr Jean-Paul Hamon, président de la FMF, souligne néanmoins « les limites de la ROSP », le généraliste ayant défendu plutôt « un vrai forfait structure sur la coordination des soins ». Les discussions ont notamment porté sur le nombre de boîtes de corticoïdes inhalés à partir duquel on pouvait parler d'asthme persistant, rapporte le chef de file de la FMF.
De son côté, MG France salue des indicateurs « qui font consensus ». « L'indicateur (déclaratif) sur le renseignement de la courbe de corpulence dans le dossier médical permet d'éviter l'obésité et est intéressant, au même titre que celui sur le dépistage de troubles du langage au moyen du test adapté (ERTL4) », souligne le Dr Claude Leicher, président de MG France. Il met en avant une « réduction des inégalités de santé publique » même si la rémunération, qu'il évalue à 700 euros en moyenne par médecin, n'est pas à la hauteur à ses yeux.
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur
Face au casse-tête des déplacements, les médecins franciliens s’adaptent
« Des endroits où on n’intervient plus » : l’alerte de SOS Médecins à la veille de la mobilisation contre les violences
Renoncement aux soins : une femme sur deux sacrifie son suivi gynécologique