Permettez-moi de ne pas être d'accord à propos du « burn-out » des internes aussi… (voir Le Généraliste n° 2745 p. 7).
D'abord, ne savez-vous pas que le mot français est surmenage, pourquoi suivre cette mode d'anglicismes ? Quand à ce surmenage, je comprends que les médecins n'acceptent pas de travailler 60 à 70 heures par semaine, pour un tarif de misère quand d'autres gagnent plus en travaillant 35 heures.
Mais cette recherche de repos, très à la mode en France du XXI° siècle, ne doit pas nous faire oublier qu’un médecin n'est pas un citoyen comme les autres. D'abord, il n'est pas interchangeable, ensuite la maladie n'ayant pas d'horaire (et sa perception par l'entourage du malade non plus), la disponibilité dont les générations précédentes ont fait preuve a bien une raison d'être. Alors cessons de réclamer autant de repos que "les autres" et exigeons d'être rémunérés comme il se doit.
Les maisons médicales et autres cabinets de groupe ne sont qu'un pis-aller ; on ne fait pas le même travaille avec 3 500 à 4 500 jeunes médecins (dont 3/4 de femmes) qu'avec les 8 000 qui partent en retraite (dont 3/4 d'hommes) !
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