Michel Chassang s'impatiente. Lors du Congrès de son organisation, le généraliste qui préside l'UNAPL (Union nationale des professions libérales) a revendiqué vendredi sa légitimité à devenir une organisation patronale représentative au niveau interprofessionnel, au même titre que le Medef, la CGPME et l'UPA, jugeant "obsolètes" les critères actuels. "Nous ne pouvons nous résoudre à demeurer dans la deuxième division de la représentativité nationale", a-t-il poursuivi, dénonçant un critère "obsolète" qui empêche son organisation "d'accéder à la première division".
En présence de la ministre du Travail, Myriam El Khomri, le Dr Chassang a donc annoncé que son organisation déposerait en 2016 un "dossier de candidature" pour faire valoir sa représentativité. Pour pouvoir prétendre à la représentativité nationale interprofessionnelle, il faut être représentatif dans l'industrie, le commerce, la construction et les services. "Or, étant professionnels libéraux, nous ne sommes pas et nous ne serons jamais des industriels", déplore Michel Chassang.
Un peu plus tard, c'est au ministre de l'Economie, Emmanuel Macron que Michel Chassang s'est adressé, réclamant des "mesures d'urgence" pour faire face à la chute de l'activité liée aux récents attentats de Paris, une situation comparable à celle d'une "catastrophe naturelle", selon elle. Dans un communiqué publiée mardi, l'UNAPL indiquait que si certains, dans le domaine de la santé, avaient subi un "surcroît d'activité", une "baisse sensible" avait aussi été enregistrée dans le secteur des services et du commerce.
Enfin, Michel Chassang est revenu sur le dossier de l'accessibilité. "La mise en oeuvre de certaines dispositions comme par exemple la mise en accessibilité des locaux professionnels - que nous approuvons sans aucune réserve bien entendu - est peut-être devenu un sujet moins prioritaire en les temps qui courent", a suggéré le président de l'UNAPL.
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