L’assemblée Générale de l’ISNI, l'un des deux syndicats d'internes, s’est réunie le week-end dernier. A l’issue d’un point étape sur la réforme du troisième cycle, l’AG s’est prononcée pour un report de l’application de la réforme à la rentrée 2018-2019 et a décidé de ne pas lever le préavis de grève. En outre, après la mobilisation du 18 avril, l'ISNI annonce qu'une "nouvelle mobilisation générale sera organisée après les élections présidentielles". D'ici là, il faut s'attendre à ce que la guérilla continue : "L’ensemble des villes seront libres d’organiser, avec le soutien de l’ISNI, des mouvements locaux d’ici là, comme dans les hôpitaux de Nice aujourd’hui, Marseille demain et Rouen jeudi," expliquait-on mardi à l'Isni.
"Nous refusons d’être pris en étau entre deux gouvernements. La qualité de formation des internes étant synonyme de la qualité des soins, nous ne pouvons laisser un échéancier politique et des mesures économiques guider cette réforme", ajoutait le syndicat qui a lancé une pétition en ligne déjà signée mardi par plus de 3350 personnes. L'Isni dénonçait aussi ces derniers jours "un passage en force" du gouvernement, alors que la semaine passée les deux commissions consultatives au ministère de l’Enseignement Supérieur et à la Santé ont rendu des avis favorables sur l’arrêté pédagogique définissant les maquettes de toutes les spécialités.
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