Dans sa thèse, soutenue en janvier, Stéphanie Baudin, interne en médecine générale, a mené une enquête auprès de 11 médecins généralistes niçois. Ce qui en ressort confirme, au moins en partie, les conclusions de l’ONFV. Manque de formation et de connaissances sur les soins palliatifs, manque de pratique et de temps, solitude et difficulté émotionnelle… Cela engendre une souffrance chez ces professionnels de santé qui exercent seuls. D’autant plus que les généralistes, censés être le pivot du système de soins, estiment leur travail très mal reconnu pour ce type d’actes. « Beaucoup parlent de bénévolat », souligne Stéphanie Baudin qui affirme également avoir rencontré des généralistes épuisés, parfois « en burn out ».
Et, selon elle, cette tendance ne semble pas prête de s’arrêter vu que « les jeunes médecins installés ne font plus de visites et encore moins de soins palliatifs ». Tandis que pour elle, « un acte revalorisé soins palliatifs » permettrait de « soulager les soignants et de pouvoir prendre plus de temps pour le patient, la famille et pour organiser des concertations pluridisciplinaires ».
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Enquête auprès de 11 confrères niçois
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