Dr Léa Schleck, généraliste salariée et épanouie

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Publié le 23/02/2024
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Après cinq années d’exercice en libéral, cette trentenaire de Meurthe-et-Moselle a fait le choix, il y a deux ans, d’intégrer un centre de santé communal. Une décision dont elle se félicite tous les jours.

Dr Léa Schleck

Dr Léa Schleck
Crédit photo : DR

À 36 ans, la Dr Léa Schleck a trouvé le secret de son épanouissement professionnel lorsqu’elle a rejoint, en 2022, le centre communal de santé de Labry, village de 1 600 habitants traversé par la rivière de l’Orne, en Meurthe-et-Moselle. « Nous sommes trois généralistes à temps partiel. Nous travaillons en équipe avec deux assistantes médicales, une infirmière en pratique avancée et une infirmière Asalée (action de santé libérale en équipe) », explique, enthousiaste, la jeune praticienne.

Rien à voir avec son expérience antérieure d’exercice libéral dans cette même région, où elle consulte de 2018 à 2019 dans un cabinet avec un statut de collaboratrice pour tenter, en 2019, l’aventure de l’installation en solo. « En libéral, on est chef d’entreprise, il faut tout gérer, de la cartouche d’encre au papier toilette, jusqu’au mode de financement de notre structure en plus du soin », témoigne la Dr Schleck, qui apprécie d’être débarrassée de ces contingences. Et, en tant que salariée, d’avoir une relation avec les patients, libérée « d’une forme de conflit d’intérêts quand on a des revenus directement associés à l’activité, en tout cas pour moi ».

Retour de la PMI

Autre avantage de la formule, et non des moindres, selon la Dr Schleck : la création du centre de santé communal a permis de mettre en place, entre autres actions, un partenariat avec le service de protection maternelle et infantile (PMI). Les trois médecins du centre y interviennent comme vacataires à raison d’une demi-journée par semaine. « C’est important dans la notion de service public et de mission de santé publique », se réjouit la généraliste.

À quoi ressemble une semaine ordinaire dans la vie professionnelle du Dr Schleck ? Lundi matin, consultations avec une puéricultrice sur un territoire « qui n’avait plus de consultation de PMI depuis au moins deux ans ». Dans l’après-midi, consultations classiques et encadrement de l’interne en médecine générale. Mardi, réunion de coordination d’équipe de 45 minutes le matin, puis visites à domicile et consultations au centre de santé en deuxième partie de journée. Mercredi, relâche ! Jeudi, consultations jusqu’à 13 heures puis consultations en centre de santé sexuelle jusqu’à 18 h 30. Vendredi, consultations de 8 h 30 à 12 h 30 puis de 14 h 30 à 19 heures. Le samedi matin, la généraliste est aussi présente dans les locaux une fois par mois. À noter qu’elle participe à la permanence des soins ambulatoires de son secteur, qui couvre le samedi de midi à 20 heures et le dimanche de 8 heures à 20 heures, le reste étant assuré par SOS Médecins. Bilan des courses ? « Ce type d’exercice me convient mieux que quand j’étais en libéral. Le changement que j’ai constaté en premier, étant donné que j’avais monté le cabinet seule, c’est que quand je suis en famille, je le suis pleinement. Je n’ai plus à réfléchir aux courses à faire pour le cabinet ou à penser à envoyer les documents à l’Urssaf. »


Source : Le Quotidien du Médecin