Le parquet de Bobigny a classé sans suite la plainte d’une étudiante inscrite en deuxième année de médecine à l’université de Paris 13. L’information, révélée par « Le Parisien » et par Europe 1, a été confirmée au « Quotidien » par l’avocat de la plaignante, Me Antonin Péchard, qui en a eu connaissance hier.
Au mois d’octobre 2018, cette jeune femme de 20 ans avait dénoncé les injures antisémites proférées par des étudiants de l’université et s’était plainte de harcèlement, notamment dans le cadre de la préparation du week-end d’intégration la fac de médecine. Elle avait porté plainte auprès du commissariat de Bobigny.
Étudiante choquée, nouvelle plainte
Le parquet a estimé que les faits n’avaient pu être clairement établis. Elle est « choquée et dans l’incompréhension de cette décision », confie au « Quotidien » Me Antonin Péchard, son avocat. L’affaire n’est pas pour autant terminée. « Nous allons déposer une plainte avec constitution de partie civile, ce qui nous permettra d’avoir accès au dossier », indique Me Péchard. La procédure devrait aboutir dans 6 à 8 semaines, selon l’avocat qui indique que sa cliente a été contrainte de changer de faculté après ces évènements.
En octobre dernier, l’université de Paris 13 avait saisi la commission disciplinaire. Plusieurs étudiants de la faculté de médecine devaient être auditionnés au mois de décembre dernier, avant que cette réunion ne soit reportée pour complément d’informations. Contactée, l’université n'a pas été en mesure de répondre à nos sollicitations.
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