Prix spécial du jeune généraliste

Camille Breuillot, même pas peur de la campagne !

Publié le 04/10/2013

Le virus de la médecine générale l’a touché de plein fouet ! C’était en 4e année de médecine lors d’un stage chez le praticien. Depuis, Camille Breuillot n’en démord pas. La médecine générale c’est son dada ! Classée 26e aux Epreuves classantes nationales (ECN) 2012, elle est la première à avoir choisi médecine générale sur le plan national... et aussi la 1re aux ECN dans sa fac de Dijon ! « J’avais déjà fait mon choix au début de ma sixième année lorsque j’ai signé un contrat d’engagement de service public (CESP) », se souvient-elle. Le contact aussi bien avec les enfants qu’avec les personnes âgées lors des consultations a déterminé son choix. Une décision qui a fait réagir son entourage. « J’avais des amis qui me disait que j’étais folle de m’engager ainsi ». D’autres au contraire la soutiennent. Avec toutes ces vives réactions, « pas toujours évident de s’y retrouver », reconnaît l’étudiante en médecine. Plus campagne que ville, cette jeune maman de 25 ans a multiplié les stages à la fois dans des cabinets situés dans des zones urbaines et dans des zones rurales « pour voir ». A l’avenir, parce que le CESP (bourse d’études contre engagement) l’y oblige, « mais pas seulement », tient-elle à préciser, la Chalonnaise devrait finir – « si tout va bien » – ses études dans deux ans et s’installer directement. Pas question de passer par la case remplacement ou salariat, le libéral n’attend pas ! Avant de prévoir : « Dans l’idéal, j’aimerais exercer dans une maison médicale avec plusieurs professionnels de santé et, surtout, à la campagne ».



Source : lequotidiendumedecin.fr