Un pharmacien-biologiste a été condamné ce vendredi en appel à Metz à une peine de 6 ans de prison pour trois viols et quatre agressions sexuelles sur des clientes de son laboratoire de biologie médicale.
Cet homme de 58 ans, qui comparaissait depuis lundi, avait profité de prélèvements pour introduire ses doigts dans les vagins des clientes, des « actes au-delà de la pratique scientifique », a souligné la présidente de la cour d'assises de la Moselle à l'énoncé de la décision.
En première instance, en novembre 2015, la peine infligée était de sept ans de prison. Il avait en outre été condamné à ne plus exercer sa profession et à être inscrit au fichier automatisé des auteurs d'infractions sexuelles. Ces condamnations ont été confirmées en appel.
Première plainte en 2005
Au cours de la procédure - qui remonte à 2005 - l'accusé, qui a varié dans ses déclarations, avait reconnu le viol d'une de ses clientes, la première à avoir déposé plainte. L'homme avait réitéré ses aveux lundi à l'ouverture des débats, tout en continuant à nier les faits pour les trois autres victimes.
Des dénégations vécues « comme un nouveau viol », a fustigé la procureure de la République, qui avait requis à nouveau sept années de prison, ne pouvant demander plus en raison d'une erreur du parquet général de Nancy, dont l'appel avait été annulé en cassation.
La première plainte à son encontre avait été déposée en décembre 2005 par une infirmière exerçant dans une maternité. Lors d'un prélèvement gynécologique dans son laboratoire, il avait palpé son pubis, introduit un doigt dans ses parties génitales, et tenu des propos déplacés, lui racontant notamment des détails sur sa vie sexuelle.
Des faits extrêmement similaires à ceux relatés par les autres parties civiles, toutes très émues à l'annonce de la condamnation.
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