Lors d'un entretien à la chaîne américaine CBS diffusé dimanche, Donald Trump, élu mardi dernier président des États-Unis, a tenu des propos très évasifs sur le sort de l'Obamacare, contrairement à ses discours de candidat qui tiraient à boulets rouges sur la réforme emblématique de Barack Obama.
Alors que le candidat républicain n'avait cessé d'affirmer qu'il abrogerait immédiatement la loi de réforme du système de santé, le président élu a déclaré hier qu'il pourrait juste « amender » l'Obamacare et donc en garder plusieurs pans, sans préciser lesquels. À l’inverse, sa directrice de campagne, Kellyanne Conway, a réaffirmé le même jour sur la chaîne Fox News, que l'Obamacare serait « purement et simplement abrogé ».
Cette loi en vigueur depuis 2013 a permis à environ 20 millions d'Américains d'acquérir une assurance santé. Le fonctionnement de la réforme reste en revanche très controversé, notamment à cause de la forte hausse des prix des contrats d'assurance, que beaucoup d'Américains modestes ne peuvent plus payer, et des nombreuses défaillances du site d'inscription.
Un juge « pro life » à la Cour suprême
Donald Trump a par ailleurs souligné qu'il choisirait un juge antiavortement à la Cour suprême, mais qu'il maintiendrait la loi autorisant les mariages homosexuels. Dans un autre registre, il a réaffirmé sa volonté de bâtir un mur à la frontière mexicaine, sans préciser s'il voulait toujours le faire financer par le Mexique. Le milliardaire a annoncé qu'il renoncerait au salaire présidentiel, de 400 000 dollars par an.
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