Il y a un an, jour pour jour, François Hollande était élu président de la République avec 51,64 % des voix contre Nicolas Sarkozy. Un an plus tard, le chef de l’État est au plus bas dans les sondages, crédité de seulement 24 % d’opinions favorables dans un récent baromètre TNS Sofres-Le Figaro Magazine. En outre, 73 % des sondés affirment ne pas faire confiance à François Hollande « pour résoudre les problèmes qui se posent à la France actuellement ».
L’état de grâce n’a pas duré. La crise économique s’est enlisée, la croissance est restée en berne et le chômage est reparti à la hausse. La démission de son ministre du Budget Jérôme Cahuzac et l’opposition de la droite lors des débats qui ont précédé l’adoption de la loi sur le mariage pour tous ont affaibli un peu plus l’autorité du chef de l’État. Matignon riposte en publiant aujourd’hui un bilan détaillé des 60 engagements de campagne de François Hollande.
Le Quotidien s’est replongé dans le programme santé du candidat socialiste. S’il n’a bien évidemment pas tenu à la lettre l’ensemble de ses engagements, le locataire de l’Élysée a pourtant mené de nombreux chantiers en médecine libérale comme à l’hôpital. En un an, le chef de l’État a obtenu un encadrement des dépassements d’honoraires, lancé un plan de démographie médicale pour rendre accessibles les soins urgents en moins de trente minutes, entrepris de renouer un climat de confiance à l’hôpital et engagé une véritable politique de santé publique. Décryptage.
« Rétablir le service public hospitalier et supprimer la convergence tarifaire »
« J’engagerai une réforme de la dépendance permettant de mieux accompagner la perte d’autonomie »
« Je sécuriserai l’accès aux soins de tous les Français »
« Un délai maximum d’une demi-heure pour accéder aux soins d’urgence »
« Favoriser une baisse du prix des médicaments »
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