Six millions de Français vivent à plus d’une demi-heure d’un service d’urgence, affirmait en avril 2012 le candidat socialiste dans un entretien au « Quotidien ». Le dossier a été transmis au Dr Pierre Carli, président du Conseil national de l’urgence hospitalière (CNUH) en collaboration avec la direction générale de l’offre de soins (DGOS) et les ARS. La réflexion tourne autour de deux axes : l’amélioration de l’organisation des services d’urgence et de la gestion du « non programmé » ; et l’optimisation de la gestion des lits d’aval. La ministre de la Santé a annoncé le lancement d’un programme national d’amélioration de la gestion des lits auprès de 150 établissements. L’un des objectifs affichés est de diminuer le temps perdu par les urgentistes à chercher des lits d’aval.
Par ailleurs, les pouvoirs publics travaillent à l’amélioration de la répartition des professionnels de santé sur le territoire. Marisol Touraine a lancé en décembre 2012 son « Pacte Territoire Santé » pour endiguer la désertification médicale. Il comprend 12 engagements portant sur la formation initiale, l’exercice et les territoires isolés. Certains relancent des dispositifs déjà existants, comme le contrat d’engagement de service public (CESP) –1 500 nouvelles bourses sont annoncées d’ici 2017–, d’autres innovent comme la création de 200 postes de praticiens territoriaux de médecine générale (PTMG) dès 2013, avec un revenu garanti de 55 000 euros annuels pour sécuriser l’installation. La réorganisation des hôpitaux de proximité est également programmée, tout comme la généralisation des stages en cabinet libéral de médecine générale, le déploiement de la télémédecine, le développement des centres de santé ou la création de forfaits pour rémunérer le travail en équipe.
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