Pas de meilleur moment que la rentrée des classes pour faire un peu de sémantique. La ministre de la Santé le sait, qui donne aux médecins un exercice sur le suffixe – ou peut-être est-ce une flexion, il y a débat chez les grammairiens – « able ».
Utilisé par le précédent gouvernement, le participe passé du verbe « généraliser » ne laissait pas de place au doute : le tiers payant « généralisé » allait l'être quoi qu'en ait le corps médical.
La forme « able », qui a eu les faveurs d'Emmanuel Macron candidat à la présidence avant que le participe passé ne fasse un retour en force au début du mois de juillet, semble de nouveau tenir la corde. Agnès Buzyn l'a dit la semaine dernière : « Le mot, c'est généralisable. »
Question : est-ce « généralisable » comme, disons, « mangeable » c'est-à-dire « qui PEUT être mangé » ou bien « généralisable » comme, au hasard, « admirable » c'est-à-dire « qui DOIT être admiré » ?
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